Le roi Philippe Le Bel, en conflit avec le pape Boniface VIII d'un côté et les Flamands de l'autre, a plus que jamais besoin d'argent. Sur une idée de son conseiller Enguerrand de Marigny, il décide de convoquer les représentants des trois ordres de son royaume, nobles, clergé et tiers état.
Une lettre est adressée le 23 mars aux barons et prélats, aux églises cathédrales, aux université ainsi qu'aux baillis royaux, pour faire élire par les villes des syndics ou procureurs. Après plusieurs séances préliminaires, les trois ordres se réunissent le 10 avril 1302 sous les voûtes de la cathédrale Notre-Dame de Paris, en présence du roi.
Philippe le Bel expose la situation du royaume devant ces premiers états généraux de l'Histoire de France, lointains ancêtres du Parlement actuel. Il demande à chaque ordre de reconnaître sa suprématie sur le pape en ce qui concerne le temporel de l'Église de France (la gestion de ses biens matériels). Il demande aussi à chacun un effort financier pour soutenir la guerre à venir contre les Flamands...
Le 10 avril 1954, l'Assemblée nationale vote la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA). Cet impôt sur la consommation va très vite s'imposer en France et aussi dans le reste du monde, à l'exception notable des États-Unis.
La TVA vient en remplacement des anciens impôts indirects sur la consommation avec une différence proprement révolutionnaire qui fait le génie de son concepteur :
- l'entrepreneur ne se contente plus de déclarer et payer une taxe sur son chiffre d'affaire (ses ventes),
- il déclare aussi le montant de ses achats et se fait rembourser par le service des impôts les taxes qui pèsent sur ceux-ci.
Ses taxes ne pèsent en définitive que sur la différence entre ses ventes et ses achats (la «valeur ajoutée»)...
Le Népal est un pays de 147 000 km2 et 30 millions d’habitants (2012) en majorité hindouistes, coincé au cœur de l’Himalaya entre l'Inde et la Chine. L'élection d'une Assemblée constituante, le 10 avril 2008, aboutit à la victoire d'un parti qui se réfère au… maoïsme !
C'est le dernier acte d'une tragédie qui a frappé la monarchie népalaise. Cette institution ancestrale a été profondément déstabilisée par le massacre de la famille royale, le 1er juin 2001, par l’un des siens et l’arrivée sur le trône de Gyanendra, arrogant et impopulaire. À la suite de cela, la guérilla maoïste a accepté de déposer les armes en 2006 mais à la condition que soit établie une République fédérale.
La première tâche de la nouvelle assemblée est donc de liquider la monarchie. C'est chose faite le 28 mai 2008.